LES QUARTIERS de SAINT SYMPHORIEN

LES QUARTIERS et LIEUX-DITS de SAINT SYMPHORIEN

 

 

Sur le plan cadastral de 1810, la commune, réunion de quatre sections : le Gras, les Mathieux, l'Eglise et les Chazettes, est riche de 230 lieux-dits.

(Une carte de positionnement des divers quartiers se trouve en bas de page et dans le menu dans la rubrique "Plan de St Symphorien")

 

 

L'Egliseimg-0358.jpg

Tout laisse à penser qu'en 4 000 avant J.C., l'emplacement actuel de l'église avait déjà un caractère religieux. En effet, les éléments caractéristiques des lieux de culte sont réunis : au sommet d'une éminence, isolé de l'habitat, présence d'une source.

En 121 avant J.C., les romains édifient un temple gallo-romain (des vestiges attestent sa présence). 

Vers 1 100, des moines construisent une chapelle dans le style roman, de forme rectangulaire. En 1112, elle est donnée au Prieur de Rompon. Vers 1560 commencent les guerres de religion. Il y eu de nombreux massacres. L'église de St Symphorien fut en partie détruite. En 1583, une enquête du vicaire de Viviers, Nicolas de Vesc, indique que tous les Symphoriniens sont protestants. 1680 : Installation de la cloche. 1789 : L'église est mise à disposition de la nation. Des meubles et ornements sont pillés et détruits. 1808 : l'Edifice est confié à la communauté protestante. Après 1836, le bâtiment est redonné aux catholiques. Une ordonnance du roi, Louis Philippe, du 31 mars 1844 érigea l'église en "succursale". En 1846, sont rajoutés au bâtiment : deux chapelles et un chœur. 26 septembre 1862 : Installation du maître autel en marbre blanc, la garniture d'autel (la croix et 6 chandeliers), sont offerts par Napoléon III. L'Impératrice offre également un ornement doré). 1873 : crépissage du mur intérieur. 1883 : achat de l'harmonium grâce à 300 Fr. donnés par le gouvernement. 1985 : réfection de la toiture.

Les fonds baptismaux portent une inscription de 1735. Ils sont incrustés dans le mur. Leur facture assez grossière les situent au XII siècle. Le campanile date du milieu du XX siècle.

 


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  Le Temple

 

   Le terrain est acheté le 28 avril 1834 à Louis Flavien ROBERT, cultivateur au hameau des Bayles par le consistoire de l'église réformée de        Privas, le pasteur de Chomérac étant M. HILAIRE. Le temple est inauguré en 1836. Il n'a jamais été la propriété de la commune.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Les Aliberts, bien abrités par les plus beaux   rochers du Gras, tiendraient leur nom de celui d'un propriétaire. Cet usage est fréquent dans une étroite bande entre le Poitou et la Savoie. Le lieu porte le mas de Pierre Perrier.

 Ils comportent 14 habitants en 1906, 17 en 1982.

 

 

Les Amaloux - La Taravelle - La Treilhasse - Le Guiron

Autrefois, il y avait de nombreux amandiers sur les hauteurs. Le mot "Amaloux" vient du provençal "Amenloux" Les registres napoléoniens notent l'existence d'un Tourtel Jean, noble aux Amaloux, aux Bayles et aux Matthieux. 13 habitants en 1906, 52 en 1982.

 

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Les Archilets

Ce hameau jouit d'une exposition exceptionnelle. 01-11.jpg

A la clé du Vallon, le mas de Pisantoux d'Escudier Vincent doit son nom au verbe "Pisser". Il possède une petite source.

 En 1872, 2 maçons (M. Montusclat, père et fils) habitaient aux Archilets. 32 habitants en 1906, 17 en 1982. Depuis ce hameau, on aperçoit des murs des anciennes terrasses en calcaire blanc montés en pierres sèches.

 

 

Les Bayles .

Les Bayles portent la demeure du représentant  et percepteur (?) du Seigneur Evêque de Viviers.01-18.jpg

 

9 habitants en 1906, 8 en 1982.

 

 

Les Boutiers

Le hameau est constitué de deux mas contigus. 4 habitants en 1906. Pour se   rendre aux Boutières, depuis la vallée du Rhône par l'église de St Symphorien   et St Alban, les muletiers : « Boutes », qui transportaient le vin dans des   outres, ou « boutes », faisaient escale aux Boutiers.

 

 

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Les Bouyons ou Boyons

 

Le hameau s'est développé autour d'une source qui bouillonnait  et abreuvait le hameau. Un lavoir, contigu à plusieurs petits jardins, y fut construit. Ce lavoir était utilisé en hiver, car plus abrité des intempéries. En été, les lavandières se retrouvaient de préférence,  au canal. En 1856, 59 personnes résidaient aux Bouyons, 23 en 1906 et 12 en 1982.

Les Boyons jouissaient d'une source qui bouillonnait et abreuvait le hameau, alimentait un lavoir, contigu à plusieurs petits jardins, clos, avec portes fermant à clé !

 

En novembre 2002, après de fortes pluies, le quartier connut un glissement de terrain (2 maisons sinistrées).

 

 

 

 

Brune

 

Brune nait avec le 19° S. depuis le mas de la   Destourbe. Dès 1814, il s'étend au-delà du Pont Pertuisat, sur le ru "Partaget" (Creuzançon) vers Lanonasse et La  Cardenasse.

 La Grande Route de Privas à Baix partage le village entre St  Lager et St Symphorien. Elle passe devant La Destourbe. Du Temple au pont sur  l'Ozon, la D 22 est une déviation.

Le temple   important de l'Eglise Réformée, construit sur un terrain du Sieur Robert des  Bayles, côté St Symphorien, a été inauguré le 12 Décembre 1836.

Commerçants et artisans y sont nombreux jusqu'à la 2° Guerre mondiale.01-5.jpg

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Brune est le surnom donné à une famille de la  descendance de Prat, selon une coutume franco-provençale, en raison de la  belle chevelure d'une femme, caractéristique importante aux yeux de beaucoup d'hommes.

En 1856, le côté de St Symphorien compte 116 habitants, 66 en 1931, 76 en 1962 et 109 en 1982.

Le Hameau de Brune est à cheval sur trois communes : St Symphorien, St Lager-Bressac et Baix.

 Un projet de fusion entre St Symphorien et St Lager a été présenté en 1972, mais n’a pas été retenu. 

 En 1872, parmi les artisans, sont installés un tailleur (M. VALETTE), deux cordonniers (M. GIRBEAUD ET Auguste TOURTEL), un maréchal ferrant (M.GREGOIRE)…

Pont à bascule : le projet de sa construction est présenté au conseil municipal du 11 septembre 1892. Ses partisans estiment « qu’il serait très utile au commerce de Brune, de la commune et du voisinage. Une source de revenus". Mais ses détracteurs affirment « qu’il ne servirait à rien". Minoritaires, ils réussissent à faire voter l’abandon de ce projet (3 conseillers favorables au projet n’ayant pas assisté au conseil à cause de pluies diluviennes.)L’affaire est fertile en rebondissements : des conseillers quittent la salle sans signer le registre, un commissaire enquêteur est désigné, un maire démissionne, un maire est révoqué par le préfet… Le projet voit le jour… le 30 octobre 1904. Le petit terrain retenu est une ancienne vigne. Une maisonnette est construite à côté (pour 300 francs). L’appareil de pesage coûte 600 francs. Le pont est installé en 1905. Son financement est assuré par un emprunt privé. Un habitant assure le service (contre une toute petite rémunération). Ce pont rapporte peu à la commune. Mais en novembre 1925, la « caisse de la bascule » permet d’accorder une subvention de 50 francs au service de car (Montélimar/Privas par Brune) ainsi que 50 francs (pour le balayage hebdomadaire de l’école enfantine). L’installation est supprimée après 1950.

 Le lieu-dit « Places de la bascule » et la cour de l’école accueillent entre les deux guerres, la fête du secours mutuel, le dimanche suivant le 14 juillet : aubade, fanfares, buvettes, saynètes, jeux, chansons… Le soir, un orchestre anime le bal.

 

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 L’électricité arrive à Brune en décembre 1926. Jusqu’en 1939, il y a de très nombreux artisans et commerçants, dont plusieurs cafés. Au début du XXème siècle, on a compté jusqu’à 15 cafés le long de la rue principale bordée de platanes.

 Les bâtiments de couleurs foncées sont construits avec des galets basaltiques noirs, galets charriés par la Payre depuis le Plateau du Coiron.

En 2004, il ne reste qu’une épicerie, une boulangerie, un bar restaurant. Deux usines (coffrages et remorques) qui emploient environ 70 personnes.

Une déviation est ouverte en 2001. Elle réduit le passage des voitures de façon très importante.

 

Les Chazettes – Les Gréoux – Le Vignon

Le mot « Chazettes » signifie « EMPLACEMENT PROPRE A RECEVOIR UNE MAISON »(Casa). Isidore de Séville écrivait à leur sujet : "Casa es agreste habitaculum".

Autrefois, il y avait un four à pain. En 1856, le hameau des Chazettes compte 130 habitants. Naguère, on disait le "petit Nice" . Aujourd’hui, il est très agréable de flâner à l’ombre des nombreuses ruelles. C’est un habitat groupé et construit en pierres calcaires et quelques galets basaltiques. 66 habitants en 1906, 28 en 1954 et 50 en 1982. 01-1.jpg

 

De nombreux artisans ont habité les Chazettes au cours des années 1800-1900, parmi ces derniers, nous pouvons citer : • Jean-Pierre PLANTON : dit le « Petit cordonnier ». • Antoine RAY (vers 1840), marchand d’étoffes qui deviendra fabriquant de soie à Brune, sa femme est modiste. • Mrs VALETTE ET ROUX : Tailleurs d’habits (vers 1852) En 1789, une maison de Chazettes abrite une école. Le Premier instituteur fut Jean GIRAUD.

 

Les Chaumiers

  Chaumiers vient du mot « Chaume ».

  6 habitants en 1906, 1 en 1962. 

 


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Quartiers de l'Eglise

 

Le Colombier était le pigeonnier des Bayles. La ruine a été détruite lors du remembrement (dans les années 1960). Le cimetière à côté de l’église, désaffecté en 1875, disparaît aussi, lors du remembrement.

17 habitants en 1906, 21 en 1982.

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Fabrique de Vincent - Hameau de Vincent

La Fabrique de Vincent est une ancienne usine à soie. L’eau y était amenée par un canal. Ce dernier allait de la Neuve (Chomérac) à la fabrique. Ce canal servait à irriguer. Tous les riverains avaient un droit d’eau (1 jour par semaine) et comme obligation l’entretien du canal. Les femmes y lavaient leur linge en été.

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2 habitants en 1906. Puis le lieu accueille une usine de matelas de 1976 aux années 1990. Aujourd’hui, des appartements y ont été aménagés.

 

« Les jardins de Vincent »

Ils sont situés sous la mairie. C'est un lotissement de 47 maisons construites à partir de 1995.

 

Les Faysses - Les Goules - Le Côteau

Autrefois, il y avait de nombreuses vignes. Aujourd’hui, cette zone est urbanisée. 4 habitants en 1906, 19 en 1982.

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Les Gleyziers

Les Gleyziers étaient un bien d'église. Selon le  dénombrement de 1851, Alexandre Teyssière, de ce lieu, 49 ans, catholique de bonne famille, est marié avec Isabeau Théoule, 48 ans, de Prat, famille de notables protestants.

Les 3 enfants sont catholiques. Le cas n'est pas rare. Mais celui-là a dû faire du bruit. Les querelles religieuses restaient vives.

8 habitants en 1906 et 11 en 198201-14.jpg

 

 

Les Gras

Le Gras (orthographe de l'Institut Géographique   National) toponyme d'origine pré-indo-européenne (Basque ?) est un massif de plateaux karstiques, ici, calcaires à dominante kimméridgienne, roches, landes, buissières, blàches, au nord et au sud du Coiron (Vogué,Païolive...) et jusqu'au nord du Gard.

Le massif du Gras    offrit à quelques     hommes    du   Paléolithique    supérieur, faciès   Aurignacien (+ ou - 33 000 BP) des abris surs et ensoleillés.

 Le gibier était abondant. Le néolithique arrive vers 4 000 avant J.C. Des troupeaux ovi-capridés font leur apparition.

 

Actuellement, ce massif est peu habité car il n’y a pas d’eau. On y trouve un élevage de moutons. Ce massif est parcouru par des chemins de randonnées, au détour desquels on peut découvrir des grottes. Ces dernières auraient servi d’abri lors des guerres de religion. Des squelettes y ont été retrouvés.

 Les paysages sont magnifiques et par temps clair, on aperçoit les sommets des Alpes. Des vestiges de murets de pierres sèches sont nombreux, ils ont été édifiés par les agriculteurs au 19ème siècle. Un château d’eau y a été construit, il sert de réserve d’eau pour les communes environnantes.

14 habitants en 1906, 22 en 1911.

Lagrange

 

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  A la fin du 19ème siècle, la descendance de  Paul ROBERT des Bayles fit construire le château (1870). L’eau d’une source fut récupérée dans un bassin, qui aujourd’hui est à sec. Une ferme datant du 18ème siècle, est attenante au château.

9 habitants en 1906. 13 en 1982. 

Dans les années 1990, fut tourné un épisode d’une série télévisée : « le refuge ».


Liberne

 

Liberne est le centre administratif de la commune. Il comprend :

  La Mairie (1986) 

  L'école (1982) accueille 4 classes et 1 cantine01-9.jpg

  La salle polyvalente avec une belle ossature      en bois (1985)                                                                                        

  La bibliothèque. Le bibliobus de la BDP   (Bibliothèque Départementale de Prêt) passe environ 4 fois par an et prête de nombreux livres. 

Un espace de jeux pour les jeunes enfants sous la mairie.

Un terrain de sport.

Liberne est un lieu de rencontre, où ont lieu toutes les fêtes.

3 habitants en 1906, 15 en 1982.

 

 

Les Mathieux

Un notaire royal y habitait au 19ème siècle. Les Mathieux comportaient 67 habitants en 1856. Plusieurs ont porté le nom de l'Evangéliste...

Un notaire royal y résidait.

 Les Arzelliers, de Mauras (Chomérac) y étaient propriétaires.01-15.jpg

7 habitants en 1906, 11 en 1982.

 

Le Moulin de Payre

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Ce moulin, sur la rive gauche, de la Payre, fut construit dans les années 1680

Le moulin, propriété de Louis GENAIX, meunier, fut un des lieux des assemblées clandestines des réformés, après la révocation. Samuel Mours indique « Au moulin de Payre, Louis GENAIX a fait tenir une assemblée auprès de sa maison, couché et nourri le ministre ». Lors de la prestation du serment à l'empereur, en 1852, Pierre FESCHET, meunier est absent du conseil municipal « fugitif pour cause politique ». Dès le 4 décembre, un groupe d'hommes armés s'est formé à Brune, pour se rendre à Privas. Il est intercepté à la plaine du lac. Cinq hommes sont condamnés au bagne pour « excitation à la guerre civile », Feschet est parmi eux.

3 habitants en 1906.

 

L'Ozon (Auzon)

 L'Ozon (Auzon) « la rivière qui baigne des aliziers   » est un  ruisseau affluent de la Payre. Le nom est d'origine Ibère, ou du   Basque « Elisa ».

 

La rivière "La Payre"
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  La Payre du radical « Ar » :   pierre, rivière du  genre  féminin est un oued l'été, dans sa traversée de St   Symphorien.  Au cours d'orages répétés, en particulier à l'automne, ont lieu des crues  soudaines, puissantes et dangereuses, roulant depuis sa source, sous Berzème,  des galets de basalte. Apaisée elle murmure et chantonne...

La Payre prend sa source sur le massif du Coiron à Rochessauve. Après un parcours de 21 km, elle se jette dans le Rhône au Pouzin.

  Ses principaux affluents sont : la Veronne, la Chaumette, l'Ozon, L'Auvergne, le Crouzançon, le Merdery.

   Des crues historiques ont eu lieu en 1907, 1960, 1989.

  A la sortie de St Symphorien les gorges de Gayonne sont magnifiques et sauvages.

 Autrefois, l'eau de la rivière était potable.

La faune de la Payre est riche : hérons cendrés, aigrettes, truites, goujons, chevesnes, grenouilles, serpents

 

Serre des Fourches - Champ Ferratier - Quartier d'Ozon

 

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Le Serre des Fourches

 

La fabrique d'Ozon, en ruines actuellement, appartenait à Antoinette MOULINE (Antoinette MOULIN) du Pouzin. Les ouvrières, éloignées de leur domicile, y logeaient.

Il y avait également le moulin à blé de Pierre JOURDAN de Baix et le Mas de Piausse d'André GAY. Un chemin reliait ce hameau au Mas de la Destourbe par la crête du Serre des Fourches.

Les ouvrières logeaient sur place

38 habitants en 1906

Le "Serre des Fourches" doit son nom à « la Fourche » du confluent de l'Ozon avec la Payre, confluent prolongé par le canyon dit « La Gayonne »

On y  trouve de nombreux fossiles.                                                                                                                                                                                 

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                                                                                                                     Champ Ferratier

 

 

 

 

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Les Quartiers de St SYMPHORIEN sous CHOMERAC

 

 

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Date de dernière mise à jour : 14/01/2017

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